Deux semaines jour pour jour après les massacres perpétrés par le Hamas sur des populations israéliennes, la guerre a pris un nouveau tournant. Cette nuit, des bombardements israéliens particulièrement intensifs se sont abattus dans le nord de Gaza. Des journalistes de l’Agence France-Presse qui travaillent sur place, dans des conditions extrêmement difficiles, rapportent l’extrême intensité des bombardements.
Pour l’heure, il est encore trop tôt pour connaitre les dégâts et le nombre de victimes mais des sources médicales, dans le territoire palestinien, ont affirmé auprès d’un de nos confrères journalistes de l’AFP «craindre un grand nombre de victimes et des dégâts importants à la suite de ces bombardements ».
Des explosions sporadiques étaient toujours entendues ce samedi matin à l’intérieur de la bande de Gaza, en provenance d’avions de la chasse israélienne, de l’artillerie et de la mer, même si l’intensité des frappes aériennes et des tirs d’artillerie a faibli par rapport à la nuit dernière, toujours selon ce journaliste.
Un autre confrère, localisé à Ashkelon dans le sud d’Israël (à moins de dix kilomètres de la frontière) décrit « une brume épaisse recouvrant des zones entières du nord de Gaza ».
Des heures de bombardements et de frappes ininterrompus ont fait trembler les fenêtres et le sol d’Ashkelon dans la nuit, jusqu’à 4 h locale nous rapporte ce journaliste. Toujours selon lui : « une fumée et une odeur âcre de brûlé envahissaient l’air au lever du soleil à Ashkelon et Sderot, dans le sud d’Israël ».
L’armée israélienne a annoncé avoir frappé intensément des positions dans le nord de la bande de Gaza durant cette nuit. Elle avance, dans un communiqué, avoir touché «150 cibles souterraines, dont des tunnels utilisés par les terroristes et d’autres infrastructures souterraines ». Toujours selon Tsahal, plusieurs terroristes du Hamas auraient été tués.
Malika Madi avec AFP