
Le 22 aout dernier, divercite.be consacrait un article à l’iconique artiste des années folles Josephine Baker ( voir l’article ici). Avant-gardiste dans ses combats, résistante face à l’occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale, Joséphine Baker reste une grande figure populaire aimée de tous.
Si une cérémonie verra un cercueil faire son entrée dans le monument de style néo-classique posé sur la montagne sainte Geneviève, il sera néanmoins vide de sa dépouille. En effet, les restes de Joséphine Baker resteront enterrés au cimetière marin de Monaco. Une « panthéonisation » donc sans le corps de l’artiste décédée en 1975.
C’est donc symboliquement qu’Emmanuel Macron accueillera la franco-américaine dans le temple des grandes figures de l’histoire de France, lors de la procession officielle du cercueil. Le Panthéon qui ne sera pas son tombeau ( d’autres grands noms de l’histoire y reposent symboliquement) mais son cénotaphe. Si le cercueil est vide, il contient quelques poignées de terre en provenance des lieux qui furent importants dans sa vie : la ville de Saint-Louis où elle est née en 1906 ou encore de la terre de Dordogne, où avec son mari ils ont élevé douze enfants dans un château.
Le communiqué de presse est formulé en ces termes : « Sur décision du Président de la République française Emmanuel Macron, Joséphine Baker sera honorée au Panthéon le 30 novembre prochain. À travers ce destin, la France distingue une personnalité exceptionnelle, née américaine, artiste de music-hall, engagée dans la Résistance, inlassable militante antiraciste, qui fut de tous les combats en France et de par le monde. «