C’est un mystère absolu !
Émile, ce garçon de 2 ans et demi s’est littéralement volatilisé depuis samedi 8 juillet dernier vers les coups de 17 h. Gardé par ses grands-parents, il s’est soustrait à leur vigilance pendant un instant et, depuis, plus aucune trace.
Dans le Haut Vernet, village niché dans les montagnes des Alpes-de-Haute-Provence en France, les habitants retiennent leur souffle pendant que la famille d’Emile, petit garçon d’à peine 2 ans et demi, est porté disparu. Des policiers, des gendarmes, des bénévoles ont passé au peigne fin les alentours de la maison des grands-parents d’où l’enfant est parti, mais rien, aucune trace, pas le moindre élément pouvant indiquer où l’enfant a pu aller.
L’opinion publique, autant que les autorités, restent perplexes. Comment un enfant si jeune peut-il disparaitre de cette manière ? À l’heure où nous écrivons ces lignes, les enquêteurs n’ont aucun indice, aucune information, aucun élément.
En 1989 déjà, à quelques 60 kilomètres du hameau du Haut Vernet, un autre petit garçon avait mystérieusement disparu sans jamais avoir été retrouvé depuis. L’enfant s’appelait Yannis, il avait 3 ans. Des appels à témoin et des milliers d’avis de recherche avaient été diffusés avec sa photo, mais l’enfant s’était lui aussi littéralement volatilisé. Malgré les recherches menées par les gendarmes et les habitants du bourg du nom de Ganagobie, aucune trace de Yannis. 16 mois plus tard, ses parents retrouvent, à quelques mètres de leur maison, les vêtements que portait l’enfant le jour de sa disparition. A ce jour, on ne sait pourquoi, ni qui a déposé les vêtements à cet endroit.
L’ hypothèse qu’Emile se soit perdu est de moins en moins probable
Si l’enfant s’est réellement égaré, avec les fortes chaleurs de ces derniers jours, il faut craindre le pire pour sa survie. Même si dans les premiers instants on a évoqué un départ de l’enfant par manque de vigilance des grands-parents, après 5 jours de disparition et les moyens importants mis en œuvre pour le retrouver (12 hectares méticuleusement ratissés) force est de constater que sa disparition, sans la moindre trace, doit laisser envisager d’autres hypothèses. S’il s’agit d’un rapt, les 30 bâtiments composant le bourg ont été « totalement visités », 12 véhicules ont été fouillés et les 25 habitants entendus par la police.
Yannis, disparu en 1989 n’a pu malheureusement bénéficier de certaines techniques de recherche mises au point depuis comme la recherche de « matériaux ferreux », avec des détecteurs de métaux spécialisés. Ce sont les sapeurs de la Légion étrangère spécialisée dans la recherche de caches qui ont été mobilisés pour cela, allant jusqu’à sonder des bottes de foin.
« Au bout de 48 heures, l’enfant aurait dû être retrouvé dans ce périmètre, » selon le préfet des Alpes-de-Haute-Provence qui tient un point presse chaque jour depuis le 8 juillet dernier.
Quatre-vingts gendarmes, une dizaine de militaires spécialisés dans le débroussaillage, une équipe cynophile et un hélicoptère sont mobilisés mais il n’y a toujours aucune trace de l’enfant.
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