Lucas : Après son suicide pour harcèlement, sa mère se livre dans une conférence de presse : « Ça fait 3 semaines et on ne réalise toujours pas »

Trois semaines après le décès de Lucas qui avait mis fin à ses jours, car harcelé pour son homosexualité, sa mère, bouleversée, s’est livrée ce 30 janvier sur BFMTV. 

Après s’être exprimée samedi dernier  pour la première dans une interview accordée à « Vosges Matin » la maman de Lucas, ce jeune garçon qui s’était donné la mort le 7 janvier,  a accepté de répondre à quelques questions en direct sur la chaine d’informations continues françaises BFMTV lors d’une conférence de presse.

En larmes, la mère de l’adolescent s’est dite désolée de ne pas avoir pu sauver son fils et que personne n’ait pu le faire. Si  les principaux harceleurs seront prochainement jugés, alors qu’aujourd’hui ils reconnaissent leurs torts, la justice pourra s’appliquer pour la mémoire de Lucas et pour toutes les victimes de harcèlements à l’école.

Très rapidement, ce sont quatre jeunes de 13 ans qui ont été placés en garde à vue. Deux filles et deux garçons fréquentant la même école que Lucas. Ils reconnaissent avoir proféré à plusieurs reprises des moqueries à l’encontre de leur « camarade ». Tous les quatre seront prochainement jugés pour « harcèlement scolaire ayant entraîné le suicide. »

La mère de Lucas affirme qu’il n’y avait pas que ces 4 jeunes impliqués dans ce drame. Au micro de nos confrères, elle faisait part de son souhait : «  Je veux juste que mon fils repose en paix, qu’on nous laisse et que justice soit faite».

À la question d’une journaliste sur le sentiment de colère, la mère de famille brisée par le chagrin répondra : «Ça fait 3 semaines et on ne réalise toujours pas. La colère, elle va être mise à bon escient. On va mener le combat et on ne va pas s’en prendre à qui que ce soit».

La mère de Lucas exhorte toutes les victimes de harcèlement à parler. « Parlez-en! N’ayez pas peur ! A qui que ce soit, parlez-en  n’ayez pas peur des représailles, il y a toujours une oreille attentive. Il y a des moyens pour aider ces enfants. »

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