Seul otage français détenu dans le monde, Olivier Dubois est un journaliste indépendant. Il est le correspondant régulier de plusieurs grandes rédactions françaises dont le quotidien Libération.
Cela fait six ans qu’il vit au Mali avec femme et enfants. En avril dernier, un cadre djihadiste accepte de lui accorder un entretien. Il se rend à Gao, dans le nord du Mali, pour interviewer le responsable du groupe terroriste. Il ne reviendra jamais. L’annonce de son enlèvement, c’est lui qui la fera dans une vidéo. Sa durée est d’à peine une vingtaine de secondes. Le 5 mai elle sera partagée sur les réseaux sociaux (voir notre article du 5/05/21).
Marc de Boni, chef du Service de Presse de la Fédération internationale pour les droits de l’Homme (IFHR) est le porte-parole du comité de soutien d’Olivier Dubois. En juillet dernier, il confiait dans une interview à TV 5 MONDE que des négociations étaient probablement en cours avec les ravisseurs, le GSIM (Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans) et la diplomatie française. Lui-même est en lien continu avec Déborah Al Hawi Al Masri, la femme du journaliste. Elle lui aurait confié par le biais d’un courrier : « Notre quotidien est devenu rude, mais nous tenons bon ».
Dans une vidéo envoyée à TV 5 MONDE, la femme du journaliste a tenu à lui envoyer un message rassurant dans le but qu’il puisse peut-être en prendre connaissance.