C’est une information que donne le journal le Monde. Le quotidien français affirme avoir connaissance d’une expertise ADN qui pourrait envisager une révision du procès du jardinier marocain qui a toujours affirmé son innocence.
Pour rappel, en 1991, l’homme avait été condamné pour le meurtre de Ghislaine Marchal, une riche veuve de 65 ans, pour qui il travaillait comme jardinier. Le meurtre avait eu lieu dans sa villa « La Chamade », sur les hauteurs de Mougins, dans Alpes-Maritimes. Sur la scène du crime, l’ inscription en lettres de sang « OMAR M’A TUER », avait conduit la justice à inculper Omar Raddad, nonobstant ses protestations quant à sa culpabilité et aux nombreux autres éléments non concluant.
Défendu à l’époque par le célèbre avocat Jacques Vergès, il sera condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle mais deux ans plus tard, en 1996, Jacques Chirac, alors président de la république, lui accordait une grâce partielle.
Depuis, Omar Raddad se bat pour faire réviser sa condamnation. Ce fait divers reste comme l’une des plus marquantes affaires judiciaires des années 1990 à aujourd’hui.