La semaine passée, le parquet fédéral belge a annoncé avoir déjoué un projet d’assassinat contre le maire de la ville d’Anvers, Bart De Wever, également chef du parti nationaliste flamand N-VA. Un groupe de huit personnes ont été arrêtées alors qu’elles étaient engagées dans un projet d’élimination du leader le plus en vue et le plus controversé de la scène politique belge. Ce n’est pas la première fois qu’il est menacé de la sorte. Selon les informations relayées par la presse, ce groupe de jeunes musulmans voulaient s’en prendre à De Wever en raison de ses positions hostiles au port de signe religieux et en particulier du voile dans l’administration. Quatre des huit individus concernés étaient déjà fichés pour des faits de radicalisation. Il ont tous été placés sous placés sous mandat d’arrêt.
Toujours à Anvers, on apprenait ce week-end qu’une explosion avait eu lieu dans un quartier du centre ville dans la nuit de samedi à dimanche. La déflagration a endommagé huit véhicules et une vingtaine d’habitations. Dans le quartier, les habitants sont sous le choc et certains évoquaient ce lundi matin dans les colonnes du quotidien local, la Gazette Van Antwerpen, leur volonté de fuir le quartier. Il faut dire que ces incidents se sont multipliés au cours des derniers mois dans le contexte de règlements de compte entre bandes rivales du milieu du trafic de drogue. Bart De Wever a réagi ce dimanche en fustigeant le manque de moyens humains de la Police Judiciaire Fédérale. Mais bien qu’élu à la tête de la ville sur un agenda lié à l’ordre et la sécurité, il s’est depuis le début de cette guerre des clans montré fort impuissant et fondamentalement incapable de juguler ce fléau.