Trente personnes ont été interpellées en Belgique dans le cadre d’une enquête ciblant un réseau de trafiquants de cocaïne et de haschisch, qui a aussi mené à sept perquisitions en Espagne, a indiqué mercredi le parquet de Anvers.
Les polices belges et espagnoles ont été menées dans les deux pays une quarantaine de perquisitions. Le parquet n’a pas précisé si celles effectuées en Espagne avaient également conduit à des arrestations.
L’an dernier la police belge a mis au jour un trafic de cocaïne dans un restaurant du quartier anversois de Deurne provoqué par des Albanais. Ces derniers entretenaient « des contacts étroits » avec un Espagnol résidant à Bruxelles, dont l’enquête a montré qu’il dirigeait un trafic international, explique le parquet dans un communiqué.
Les sept perquisitions requises dans le sud de l’Espagne ont ciblé des proches de cet homme présenté comme le suspect principal.
Dans ce pays, les forces de l’ordre se sont aussi rendues sur un chantier de construction soupçonné de servir au blanchiment d’argent, poursuivez le communiqué.
Outre des armes à feu, munitions, gilets pare-balles, montres de luxe, « treize voitures et un mobil-home », l’opération a permis de saisir 1,3 kg de haschisch et 8 kg de cocaïne.
En Belgique, où des perquisitions ont été accordées à Deurne, Bruges, Malines et dans plusieurs communes de Bruxelles, des employés du port d’Anvers sont soupçonnés de s’être laissés corrompre pour faciliter les livraisons de cocaïne.
L’enquête a également permis d’identifier le fournisseur présumé de faux passeports et de faux permis de conduire utilisé par le réseau de trafiquants.