La présence d’arbitres femmes au Mondial-2022 au Qatar a « ouvert des possibilités » pour que d’autres suivent dans l’avenir, a estimé jeudi l’une d’entre elles, la Japonaise Yoshimi Yamashita.
Trois femmes ont été retenues dans la liste des 36 arbitres pour le tournoi, mais seule la Française Stéphanie Frappart a marqué l’histoire de la compétition en officiant comme arbitre centrale du match Allemagne – Costa Rica (4-2) en phase de poule. Pour cette rencontre, l’équipe arbitrale était entièrement féminine.
« Cela a vraiment ouvert des possibilités et je pouvais le voir se passer devant mes yeux » a-t-elle dit, évoquant cette première rencontre d’un Mondial masculin dirigée par une femme.
« Ce sont des choses qui doivent se poursuivre dans l’avenir », a affirmé devant des journalistes à Tokyo Mme Yamashita, qui a pour sa part officié comme 4e arbitre sur six matches.
« Si ça s’arrête maintenant, cela n’aura eu aucune signification », a-t-elle ajouté. « Je veux jouer un rôle pour aider à ce que cela se poursuive dans l’avenir ».
L’arbitre de 36 ans a été la première femme à diriger un match de Ligue des champions d’Asie cette année, après son premier match de J-League l’année dernière.
La Rwandaise Salima Mukansanga a également officié comme 4e arbitre au Qatar.
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