Le 15 mai dernier, onze migrants algériens ont péri en Méditerranée en essayant de rejoindre les côtes européennes. Leur embarcation de fortune s’est retournée en ne laissant aucune chance à ses passagers.
Partis de Tipaza, à l’ouest de l’Algérie, onze harragas (surnom donné aux clandestins) n’ont pas survécus alors que d’autres, dont deux enfants, ont évité la mort de justesse.
Selon le CIPIMD (Centre international pour l’identification de migrants disparus), l’embarcation transportait 16 personnes, dont des femmes et des enfants. Le bateau se dirigeait vers l’archipel des Baléares. Des internautes en Algérie ont relayé sur les réseaux sociaux des photos des hommes morts en mer, tous habitants de la ville de Fouka, à 70km à l’ouest d’Alger.
Selon les informations dont nous disposons, les 16 migrants seraient restés 14 heures dans l’eau avant d’être sauvés par un bateau égyptien qui les aurait ensuite remis aux autorités algériennes.
Entre le 4 et le 11 mai, selon le ministère de la Défense algérienne, les garde-côtes ont «déjoué des tentatives d’émigration clandestine et ont secouru 172 personnes à bord d’embarcations artisanales».
Le drame des morts en mer à la recherche d’une vie meilleure en Europe reste une réalité dont les conséquences sont à chaque fois dramatiques.