La question des violences policières, notamment consécutive à l’affaire Chovanec, ont été pointées du doigt lors de l’examen périodique par le comité de l’ONU pour les droits humains sur la situation en Belgique. Rappelons que l’avis émis par ce Comité est purement consultatif. Aucun Etat n’aime toutefois se voir projeté sous un éclairage négatif lors de cet exercice quinquennal. L’ironie veut que ce sont souvent des Etats moins démocratiques qui se permettent de juger sévèrement les bons élèves de la classe à l’échelle internationale. Ainsi, Le Soir rapporte que la Russie s’est dite préoccupée par l’application des règles Covid tandis que l’Arabie Saoudite s’est montrée préoccupée par le profilage ethnique. En attendant le rapport final de la Commission, il est plus que temps que la Belgique s’engage dans une anticipation de réformes et aborde frontalement la problématique des dysfonctionnements au sein de l’institution policière.