Huit adolescents âgés de 13 à 17 ans doivent comparaitre ce 15 novembre devant le juge pour enfants après leur interpellation lundi dans le cadre d’une enquête sur des chants et des propos antisémites filmés dans le métro parisien le 31 octobre.
Les jeunes comparaissent « pour des faits qualifiés d’apologies de crime contre l’humanité et d’injures publiques en raison de la religion » selon le parquet de Bobigny qui a requis « une mesure éducative judiciaire provisoire ».
Le 31 octobre, des chants antisémites avaient été filmés sur la ligne 3 du métro parisien. Par la suite, ils ont été signalés au parquet par la préfecture de police, la RATP et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).
L’enquête, confiée au service régional des transports, vise l’apologie du terrorisme, l’injure publique à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, réelle ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion détermine, et à la provocation publique de la haine, la violence ou la discrimination raciale.
Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, plus de 1.500 actes ou propos antisémites ont été recensés en France depuis le début de la guerre déclenchée par les massacres du Hamas en Israël, le 7 octobre.
Dimanche, plus de 182.000 personnes ont participé en France à des marches contre l’antisémitisme, dont 105.000 à Paris, selon les autorités françaises .
Malika Madi
Avec AFP