La Solideo est une entreprise publique française consacrée à la construction et la livraison des projets olympiques dans le cadre des JO 2024 à Paris. Elle a en charge l’élaboration des ouvrages comme notamment les piscines ou encore les villages olympiques et cela principalement en Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus pauvres de France.
Plusieurs des salariés de Solideo sont accusés d’avoir eu des propos racistes et sexistes, notamment envers les habitants de la banlieue parisienne majoritairement issus de l’immigration selon les révélations du site d’information Mediapart.
« Des blagues sur les homos, sur les Noirs, sur les Arabes et sur les femmes » sont prononcées à longueur de journée au sein de la société. Ces moqueries viseraient malgré tout essentiellement la population de Seine-Saint-Denis où il est à retenir que 80% des équipements pour les JO y sont construits ou doivent encore y être construits.
Les habitants du 93 mais aussi les femmes.
Selon les témoignages et éléments recueillis par Mediapart, c’est au cœur même de la Direction des relations institutionnelles, de la communication et de la sécurité que se trouve la genèse du problème. Deux de ses responsables sont visés par des accusations de propos discriminatoires envers le femmes .
Une des directrices aurait été calomniée en ces termes : « Elle a couché pour y arriver. » alors que d’autres sont traitées, dans leur dos, de « connes » ou appelées « la petite ». Les réunions avec le directeur seraient parfois déplaisantes pour les jeunes femmes qui y participent. A ce jour, un audit et une enquête interne ont été mis en place pour faire la lumière sur ces révélations et toujours selon Mediapart, la Solideo annonce avoir confié au « déontologue externe » la charge « d’apprécier la véracité́ des faits.