C’est un espoir dans le cadre de la libération du Belge Olivier Vandecasteele, détenu en Iran depuis le 22 février 2022. Les responsables iraniens ,ce lundi 6 mars, se sont dits prêts à un possible échange de prisonniers avec la Belgique. Cette décision fait suite au feu vert donné par la Cour constitutionnelle belge.
Nasser Kanani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a déclaré : « Avec la décision de la Cour constitutionnelle belge, nous pouvons dire que la voie est ouverte pour appliquer l’accord, ce dont se félicite la République islamique d’Iran ».
Le porte-parole, Monsieur Kanani faisait référence au traité sur « le transfèrement de personnes condamnées » décidé entre les deux pays, la Belgique et l’Iran, et qui suscite la controverse depuis l’été dernier.
La Cour belge a décidé vendredi de rejeter le recours en annulation déposé par des opposants iraniens en exil contre ce traité, qui avait été « suspendu » en décembre 2022.
Le gouvernement belge a présenté ce texte comme le seul moyen de faire libérer Olivier Vandecasteele, cet humanitaire belge arrêté à Téhéran et condamné à 40 ans de prison pour « espionnage ».
Il est prévu qu’il soit probablement échangé contre Assadollah Assadi, un diplomate iranien qui avait été condamné en 2021 à vingt ans de prison par la justice belge. Il avait été reconnu agissant comme un agent du renseignement, coupable d’avoir fomenté un attentat à l’explosif qui devait viser le grand rassemblement annuel du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) près de Paris. Nous étions alors le 30 juin 2018.
Concernant M. Assadi, « nous avons dit à plusieurs reprises que son arrestation, son interrogatoire, son procès et sa condamnation étaient illégaux et en violation de la Convention de Vienne sur l’immunité diplomatique », a rappelé M. Kanani.
« Nous avons affirmé qu’il devait être libéré sans condition et que des compensations devaient être versées », a-t-il ajouté. « Avec le changement récent, nous espérons qu’il y aura une ouverture dans l’affaire de ce diplomate », a-t-il conclu.
Lors d’un entretien avec le président iranien Ebrahim Raïssi, le Premier ministre belge Alexander De Croo avait appelé la semaine dernière à la libération « immédiate d’Olivier Vandecasteele, dénonçant ses conditions d’emprisonnement « inhumaines.
Il est détenu à l’isolement complet et sans accès aux soins, d’après ses proches.