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L’émission Tout le Sport sur France TV consacrait il y a quelques semaines un joli reportage [1] à la basketteuse professionnelle de l’équipe de France, Diandra Tchatchouang. Native de la Seine Saint-Denis, sa famille est originaire du Cameroun. Très tôt, elle s’impose comme une sportive avec un potentiel pour atteindre le plus haut niveau. A 20 ans, elle part pour les Etats Unis où elle rejoint l’équipe de l’Université du Maryland. Nous sommes en 2009, sous la première présidence Obama, une époque où tout semblait possible en termes de diversité et de résistance au racisme. C’est à ce moment que Diandra Tchatchouang entame des études de science politique et entre contact avec les idées du mouvement des droits civiques.
Après son retour en France, Diandra Tchatchouang poursuit sa carrière de basketteuse professionnelle à Montpellier, Perpignan et Bourges. En parallèle, elle affirme une personnalité au profil inhabituel dans le sport de haut niveau. Elle se sent vouée à une trajectoire d’engagement. On la retrouve active au sein du syndicat des basketteurs professionnels. Puis très vite dans la cause des quartiers populaires qu’elle connait bien. A la Courneuve, elle crée l’association Study Hall et le projet Take Your Shot pour encadrer la scolarité et la pratique du basket chez les jeunes. Pendant la pandémie de Covid, elle se mobilise pour la fabrication de masques. Mais c’est avec la mort de Georges Floyd qu’elle se révèle dans l’action antiraciste en manifestant aux côtés de la famille d’Adama Traoré ou en participant comme ambassadrice à la campagne #NORACISM initiée par le célèbre club de basket du CSP Limoges. Découvrez davantage cette personnalité hors du commun en consultant le podcast Super Humains qu’elle a créé au tout début du confinement en 2020 (cliquez ici).
[1] Le reportage n’est malheureusement pas accessible en ligne depuis la Belgique.