Rencontre avec Ramadan Gjanaj, porte parole de la Commission de concertation élargie pour le renouvellement de l’Exécutif des Musulmans de Belgique

Quand êtes-vous entré à l’Exécutif des Musulmans de Belgique ?

Je suis en relation avec l’Exécutif depuis plus de 25 ans. En 1997, je représentais la Fédération des mosquées albanaises de Belgique. Cela s’est fait très spontanément. Comme je fréquentais la mosquée albanaise de l’avenue Rogier et que j’avais fait des études supérieures, on m’a demandé de participer aux travaux qui ont été lancés en 1996-97 qui devaient préparer les élections du tout premier EMB. J’ai accepté parce que j’ai réalisé que le système était défavorable aux minorités. À l’époque, deux grands collèges avaient été prévus pour les communautés marocaine et turque respectivement. Il y avait 10 sièges réservés aux convertis et 10 autres pour toutes les minorités, alors que la communauté albanaise est la troisième en Belgique en termes de nombre de fidèles. Mon ambition était d’affirmer notre présence sur le territoire belge, même si nous ne sommes pas très visibles sur le plan religieux en raison de notre appartenance à l’école juridique hanafite. Nous pratiquons notre religion de manière plus discrète que les autres communautés. Avec les Bosniaques, nous avons l’impression d’être moins visibles sur le plan religieux.

Quelle vision aviez-vous alors pour changer et faire avancer les choses ?

Jusqu’en 2009, nous étions plutôt spectateurs. Nous observions les deux grandes communautés et notre position était plutôt neutre, sachant que seule une entente entre ces deux entités permettrait au culte musulman de s’institutionnaliser dans notre pays. En 2009, lorsque nous avons entamé les premières concertations, nous avons commencé à présenter notre propre vision des choses. D’emblée, nous avons estimé que les élections générales n’étaient pas la solution pour prétendre à une représentativité de la communauté musulmane.

Les élections générales s’articulaient autour du droit de vote et non de l’obligation de vote. Il s’avérait que seuls 5 % des électeurs participaient, et au sein de ces 5 % se formaient des clans. De 1998 à 2005, nous avions même des clans qui s’étaient formés sur la base de courants théologiques et socio-professionnels (imams, professeurs de religion, bouchers, mosquées…), entraînant des querelles sans réelle représentativité. D’autres élus de l’EMB n’étaient présents que pour utiliser leur poste à l’Exécutif comme tremplin pour se faire connaître lors des élections communales ou régionales belges, avec la bénédiction des différents partis politiques. De plus, nous étions opposés au screening de la Sûreté de l’État pour les élus.

Par conséquent, nous avons plaidé en faveur d’un système beaucoup plus représentatif, basé sur la représentativité des mosquées constituées en ASBL plutôt que par le biais des élections générales. Ce système avait l’avantage de mieux représenter la communauté, car il prenait désormais en compte la présence des mosquées (et donc des fidèles) dans les différentes entités fédérées du pays (Wallonie, Flandre et Bruxelles-Capitale). Chaque mosquée du pays pouvait envoyer un délégué au Conseil général des mosquées. C’est ainsi qu’en 2014, 292 mosquées ont élu les 67 membres de l’Assemblée générale, qui ont ensuite élu les 17 membres de l’EMB. C’était la première fois dans l’histoire que les musulmans pouvaient élire leur organe chef de culte de manière autonome, c’est-à-dire sans ingérence des partis politiques belges.

L’EMB a connu une tourmente très profonde et très médiatisée ces derniers mois. En janvier 2022, l’ex-vice-président de l’Exécutif Salah Echalloui nous consacrait un long entretien (lire ici). Comment définiriez-vous vos liens ?

J’ai une profonde estime et amitié pour M. Echallaoui, et j’espère que cela est réciproque. Pour moi, il reste l’une des personnes de la communauté musulmane les plus aptes à construire quelque chose de solide sur le territoire belge dans le cadre du culte musulman. Il a une vision centrée sur l’institutionnalisation de l’islam en Belgique, et c’est également ma vision des choses. Il a beaucoup travaillé pour créer les conditions et les bases d’un système de formation des imams en Belgique. Ces deux grands axes de son travail ont été soutenus par ma communauté et par moi-même.

Quand Monsieur Echalloui a perdu la confiance du ministre de la Justice belge en charge de la gestion des cultes puis accusé d’espionnage comme avez-vous réagi ?

Lorsque le ministre Van Quickenborne a demandé la démission de M. Echallaoui, l’EMB ainsi que différentes institutions ont publié un communiqué de presse auquel j’ai tout naturellement souscrit. Il s’agissait, non seulement, d’apporter notre soutien à Mr Echallaoui, mais aussi et surtout rappeler les principes constitutionnels qui sont d’application pour tout un chacun. En 2014, l’EMB s’était affranchi des ingérences extérieures, essentiellement, politiques et clientélistes et il s’agissait pour notre communauté d’affirmer, non seulement notre indépendance, mais aussi d’être considérée comme tous les autres cultes reconnus de notre pays, ce que manifestement d’aucuns ne l’ont pas encore intégré dans leur logiciel intellectuel. Immédiatement après les accusations d’espionnage infondées proférées à l’encontre de Salah Echallaoui, ce dernier a porté plainte et le premier septembre 2022, le Tribunal de 1re instance de Bruxelles les a rejetées en condamnant l’État belge.

Il est malheureux que le nom de Mr Echallaoui ait été jeté en pâture dans la presse parce que cela a créé un climat de trouble et de peur essentiellement dans la communauté belgo-marocaine de notre pays. En effet, peu de gens étaient encore susceptibles de s’engager dans un processus de renouvellement de l’EMB sans avoir la peur au ventre de se voir du jour au lendemain accusés d’espionnage. Heureusement que cette affaire a été éclaircie et jugée par la justice, mais pour l’EMB, le mal était fait puisque pendant plus d’un an et demi, l’ensemble de la presse ne parlait que de l’espionnage à l’EMB.

Que répondez-vous à ceux qui disent que le Maroc et la Turquie ont fait preuve d’ingérence dans l’organisation du culte musulman en Belgique ?

Je vais certainement vous surprendre, mais je le nie avec la plus grande fermeté. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il suffit de regarder l’organigramme de l’Exécutif des Musulmans de Belgique, ce sont les mosquées formées en ASBL qui ont élu de manière autonome les mandataires de l’EMB.  Depuis 2020, je suis aussi secrétaire-adjoint de culte à l’EMB et je peux vous assurer qu’aucune décision concernant la communauté musulmane n’a été prise par quiconque sans passer par un vote démocratique et appliquée avec rigueur sur base des lois de notre pays.

Mais si quelqu’un a une quelconque preuve d’une ingérence étrangère, je ne peux que l’encourager à la présenter à la justice belge qui saura la traiter comme il se doit. Les accusations distillées dans la presse contribuent à jeter le discrédit sur notre organe chef de culte quand il ne discrédite pas directement notre culte et les musulmans qui luttent contre des ingérences étrangères réelles ou imaginaires d’ailleurs.

J’ai l’impression, en tant que musulman, que nous n’aurions plus le droit de pratiquer nos rites sous prétexte que cela pourrait être interprété comme un signe d’ingérence de pays étrangers. Je voudrais rappeler ici que les musulmans, comme tous les fidèles des autres cultes reconnus sont protégés par les résolutions de l’ONU, du Conseil de l’Europe, par les directives de la Commission européenne et par la Constitution belge qui leur reconnaissent le droit d’avoir des relations avec n’importe quelles organisations qui existent dans le monde pour autant que la Constitution et les lois soient respectées.

 Nous avons également donné la parole à Monsieur Mohamed El Farhaoui début 2022 (lire ici). Avec Mohamed El Morabit et Abdelilah M’Rabet Abdellaoui, tous les trois anciens membres de l’EMB, ils avaient introduit une plainte en référé devant le Tribunal de l’entreprise de Bruxelles à l’encontre de l’Exécutif en affirmant que les administrateurs « avaient commis de nombreuses fautes dans l’exercice de leur mandat, menaçant ainsi le fonctionnement normal de l’association ». Qu’en dites-vous ?

Pour être exact, ils l’ont fait à trois reprises et deux fois ils ont été déboutés par la Justice. La première fois, en 2017, où la chambre du conseil a prononcé un non-lieu tellement leurs accusations étaient farfelues et la deuxième fois en 2021, lorsque le tribunal de l’entreprise les a déboutés. À l’heure actuelle, seules deux personnes (MR Farhaoui et Mr M’Rabeth) se sont à nouveau lancées dans une procédure judiciaire qui devra voir son épilogue en 2024. Nous sommes confiants en la justice et attendons sereinement les débats contradictoires ainsi que le jugement.

Il faut savoir quand même que ces trois anciens membres de l’EMB représentaient un courant minoritaire au sein de l’EMB composé qui était de 17 personnes. Je vous rappelle quand même que les décisions au sein de l’EMB se prennent sur base du principe islamique du consensus. Si nous ne pouvons pas obtenir de consensus, c’est le vote qui est appliqué. Malheureusement pour les personnes précitées, comme ils ne sont que trois sur les 17, ils se sentent toujours floués puisque minoritaires.

Évidemment, je peux comprendre leurs frustrations, mais il est bizarre de voir une minorité de gens passer leurs temps dans les médias et dans les tribunaux à dénoncer le manque de démocratie au sein de l’EMB alors qu’eux-mêmes ne les respectent pas. Je pense que malheureusement ces personnes, que je respecte, ont été manipulées et instrumentalisées par des individus ou des groupes qui ont des agendas autres que l’institutionnalisation du culte musulman en Belgique.

Monsieur El Farhaoui, El Morabit et Abdelilah M’Rabet Abdellaoui affirmaient notamment ne jamais avoir été invités à approuver les comptes annuels ni à voter le budget.

Sur ce point, je pense qu’il faut apporter une précision. C’est l’ASBL Collège de l’EMB qui est chargée de gérer les subsides de l’EMB. C’est reconnu comme ça dans l’Arrêté Royal (AR) de 2016 et personne ne peut y déroger. Ces 3 personnes avaient un statut de membres adhérents au sein de cette ASBL conformément à l’AR de reconnaissance ainsi que du Code des Sociétés et Associations. Je rappellerai que ce sont d’ailleurs les 17 membres de l’EMB qui décidaient des dépenses liées au fonctionnement de l’EMB. Cette ASBL ne faisait qu’exécuter les décisions de l’EMB. Ces messieurs sont allés devant le Tribunal de l’entreprise exprimer leurs doléances et leurs remarques. Malheureusement pour elles, le Tribunal les a déboutés. Je dois dire que leurs plaintes successives n’ont fait qu’alimenter un climat infondé de suspicions à l’égard de l’EMB.

La vérité juridique met du temps à arriver alors que leur propagande a des effets immédiats. La réalité est que la minorité que représentaient ces trois membres voulait imposer aux autres membres leur vision des choses au mépris des règles de fonctionnement démocratiques.

Vous vous portez également garant de Monsieur Ustun l’actuel président ?

Totalement ! J’ai un profond respect pour le travail qu’il a accompli, mais aussi et surtout pour sa persévérance dans la protection de l’autonomie du culte face aux ingérences externes.

Aucune pression de la Turquie à son égard ?

Il n’y a absolument rien qui le prouve et encore une fois, s’il y a ingérence qu’on nous apporte une preuve. J’encourage quiconque possédant de telles preuves à saisir la justice afin que l’on mette fin définitivement à ces suspicions. Qu’on arrête d’utiliser les médias pour jeter la suspicion et créer la confusion au sein de la Communauté musulmane.

Le rôle de l’État belge n’est pas de nous dire comment les musulmans devraient pratiquer leur culte, mais bien de travailler avec l’EMB pour que plus jamais nos jeunes ne se radicalisent comme ce fut le cas par le passé et tel que cela a été recommandé par la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2016.

 La suppression de la dotation a été un coup terrible pour l’Exécutif ?

Tout à fait. Non seulement cela a perturbé le fonctionnement et le travail de l’EMB, mais en plus, cela a eu d’énormes conséquences sur le processus de renouvellement en le retardant inutilement. Plusieurs recours ont été introduits devant les Tribunaux compétents et l’EMB attend avec impatience leurs décisions.

Ce 26 juin a vu le lancement officiel du nouveau Conseil Musulman de Belgique avec à la présidence une jeune musulmane anversoise Esma Uçan, un Vice-président, le Bruxellois Taha Zaki, délégué par l’Union des Mosquées de Bruxelles, un trésorier Mimou Aquichouh, Président de la Fédération des Mosquées de Flandre et Michael Privot, islamologue. Que pensez-vous de ce nouvel organe mis en place à l’initiative du ministre Van Quickenborne ?

Je vous rappelle que le culte musulman, à l’instar des autres cultes reconnus, a ses propres pratiques et règles pour désigner ses représentants même temporaires. Cette ASBL a été imposée à la communauté musulmane au mépris de la séparation de l’Église et de l’État et de l’autonomie du culte musulman pourtant consacrés par notre Constitution. Je ne crois pas qu’il appartienne à l’autorité de tutelle d’imposer à la communauté musulmane quatre personnes privées auto-proclamées pour remplacer les membres élus de l’EMB et de concéder à une ASBL privée les missions et prérogatives de services publics que l’organe chef de culte élu remplissait de manière parfaite.

La rapidité et le secret entourant la création et la reconnaissance de cette ASBL en a laissé perplexe plus d’un et pas seulement dans la communauté musulmane. Pour ma part je suis étonné du comportement d’un des administrateurs, Mr Mimoun Aquichouh qui est toujours membre de la commission élargie pour le renouvellement de l’EMB (il n’a jamais démissionné formellement ni par écrit ni même oralement) siéger dans cette ASBL.

Je constate aussi que les 4 membres de cette ASBL privée empêchent même d’autres individus ou groupes de pouvoir accéder au statut de membres de cette association puisque leurs statuts prévoient que chaque membre fondateur de l’ASBL peut coopter deux personnes pour siéger dans leur Assemblée générale. Alors, comme manque de transparence, de représentativité et de copinage, on ne peut pas faire mieux.  Ce n’est pas parce qu’une autorité de tutelle se prend pour un « Grand Imam ou Mufti de Belgique » que tout d’un coup ces personnes reconnues par lui seraient aussi reconnues par la communauté musulmane comme représentatives et légitimes.

J’observe qu’à part quelques soutiens d’individus controversés dans la communauté et quelques soutiens de wahhabites et de fréristes notoires, les mosquées de Belgique se sont positionnées en faveur de l’EMB. Ce qui est logique puisque les mosquées de Belgique ont travaillé sur le projet de renouvellement et se préparaient à la tenue des élections pour changer les mandataires à l’EMB. L’objet de la création de cette ASBL, d’après moi, et en lien avec le dossier de l’EMB et de son renouvellement qui passera dans les mains du successeur de l’actuel ministre de la Justice.

Le risque c’est de voir la communauté musulmane se diviser et de mettre en périls les acquis de notre organe chef de culte que l’EMB avait tant bien que mal réussi à garantir. J’entends Mr Privot prétendre qu’il aurait un « projet clé-en-main » et que depuis 3 ans il fait des « va-et-vient » avec le cabinet du Ministre alors que le ministre lui-même dit qu’il a été contacté par une ASBL qui n’a été créée que le 14 mai.2023.  Ce n’est pas transparent tout ça.

Si le Conseil des Musulmans de Belgique vous tend la main pour travailler ensemble, vous la saisirez ou la fracture est trop forte ?

Le Conseil Musulman de Belgique, même s’il a un nom pompeux, ne représente que lui-même, tout au plus ses quatre membres fondateurs. Dans le cadre du renouvellement de l’EMB, la « commission élargie de concertation pour le renouvellement de l’ORCMB » a travaillé et préparé un projet de renouvellement légitime, transparent et ouvert à toutes les candidatures. Dans cette commission siégeaient entre autres Mimoun Aquichouh pour la Fédération des Mosquées de Flandre ainsi que du représentant élu de la Fédération des Mosquées de Bruxelles, Mr Mohamed Hammouti (aujourd’hui Mr Taha Zaki semble représenter cette fédération au sein de la nouvelle ASBL).

La commission a travaillé en toute sincérité, honnêteté et transparence et a préparé son projet basé sur des élections. Si ces quatre personnes pensent que leur légitimité et représentativité est suffisante et pensent pouvoir contribuer d’une quelconque manière au fonctionnement du futur Exécutif des Musulmans de Belgique, je ne peux que les inviter à déposer leurs candidatures et se confronter à des élections libres et démocratiques. Pendant leur campagne électorale, elles auront tout le loisir d’exposer leur projet qu’elles ont apparemment préparé depuis trois ans, mais dont personne jusqu’à ce jour n’en a entendu parler.

Agir autrement serait une insulte aux règles de notre système démocratique autant qu’aux principes religieux de l’Islam.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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