Sonya Mellah est une femme passionnée aux multiples talents. Cette comédienne franco-algérienne a joué dans quelques longs métrages et plusieurs téléfilms. Scénariste, réalisatrice, animatrice de radio, voix off… elle vient de réaliser «Before the nuwr» un court métrage dont elle nous parle longuement dans l’interview qu’elle vient de nous accorder.
Entretien :
Sonya Mellah, parlez-nous un peu de vous et de votre parcours ?
Je suis née à Paris et j’ai grandi dans le café de mes parents avec pour baby Sitter un juke-box, un flipper et des clients habitués qui m’ont bercée avec leurs histoires rocambolesques des quatre coins du monde. Ils m’ont surtout donné le goût de l’autre, de la fiction, de l’écriture et du jeu. Puis j’ai étudié en Italie le cinéma et j’ai travaillé pour mon master autour du tableau La fée ignorante du peintre René Magritte que l’on retrouve dans un film de Ferzan Ozpetetek, un réalisateur italo-turc que j’affectionne particulièrement.
Je me suis sentie investie et responsable, en tant qu’artiste, de véhiculer en urgence, un message de paix, d’espoir et d’amour
Vous êtes aujourd’hui également réalisatrice. Vous nous proposez ce court métrage « Before the nuwr » quel message véhicule-t-il ?
Ce film n’existerait pas sans les conseils avisés et visionnaires de mon agente Colette Tostivint qui m’a littéralement poussée à me lancer dans une réalisation. L’appel à concours du Nikon festival dont la thématique de cette année est « le feu tombait à point nommé ». Il m’a permis de canaliser une thématique et un cadre. Tout cela est tombé début octobre avec l’actualité que l’on connait. Je me suis sentie investie et responsable, en tant qu’artiste, de véhiculer en urgence, un message de paix, d’espoir et d’amour. Puis mes amis Sharon Sultan (actrice) Mohamed Nadif (acteur) et Italo Scialdone (directeur artistique et monteur) m’ont suivie pour débuter cette aventure.
Vous voulez construire une suite à cette histoire et pour cela vous avez besoin de financement, comment nos lecteurs peuvent-ils vous aider ?
Le Nikon festival m’a appris le cadre et à faire un film en 2 minutes 20, ce fut inouï, mais on l’a fait ! Pendant le tournage, nous avions préparé un plan de travail souple et nous nous sommes donnés la liberté de tourner tout ce qui naissait. Finalement, nous avons assez de matière pour l’après Nikon et sommes entrain de monter un 8 minutes, plus libre, plus artistique et sans contraintes.
Il racontera la suite des aventures de Sharon et Mohamed, les deux protagonistes de ce film.
Tout cela étant né de l’urgence de créer, j’ai cassé ma tirelire sans attendre d’être produite par le circuit habituel. Mais je n’ai pas les moyens nécessaires pour terminer la post production.
C’est ainsi que j’ai fait appel au crowdfunding, une pratique très naturelle et répandue dans d’autres pays qui permet de fédérer une communauté pour faire naitre un projet artistique.
Alors, oui, quelles que soient nos possibilités, on peut devenir coproducteur et voir son nom au générique. En plus, j’ai prévu des contreparties très sympas !
Quels sont vos projets dans le futur ? Cinéma ? Télévision ?
Je commence l’écriture d’un long métrage sous forme de triptyque qui sera entre autres campé dans le café de mon enfance. Je viens de terminer le tournage de la série Carpe Diem réalisée par Pierre Isoard avec Samuel Le Bihan ainsi qu’un long métrage en Italie puis un autre au Maroc.
Toutes ces aventures sont aussi à suivre sur mon compte Instagram sur lequel vous êtes les bienvenu(e)s pour rester en contact.
Pour participer au financement du film Participer au Film
https://www.proarti.fr/collect/project/before-the-naar-it-was-the-nour-court-metrage/0