Ibrahim Ali était un jeune marseillais de 17 ans dont la famille a quitté les Comores. Le 21 février 1985, il croise la route de trois colleurs d’affiche du Front National alors qu’il rentre d’une répétition avec ses copains du groupe de rap B.Vice. S’ensuit une altercation. L’un des colleurs d’affiche ouvre le feu en direction du groupe de jeunes qui accompagne Ibrahim. Lui seul sera touché. Il perdra la vie suite à un tir qui l’atteint dans le dos et qui ne lui laissera finalement aucune chance.
Depuis lors, ses amis ont pris l’habitude de commémorer l’événement chaque année le 21 février. Pour obtenir un geste de reconnaissance officiel à la mémoire de leur ami, ils interpellent la municipalité dirigée alors par Jean-Claude Gaudin (Les Républicains) à plusieurs reprises. Mais ils se heurtent à un refus.
Suite aux élections municipales de 2020, la majorité bascule dans la cité phocéenne et une nouvelle équipe se met en place dirigée par Michèle Rubirola à laquelle succédera son 1er adjoint Benoit Payan. Sous cette nouvelle direction politique, le conseil municipal prend la décision de renommer l’avenue où s’est déroulé cet assassinat en Avenue Ibrahim Ali